Au début de l’histoire, il y a cette « épreuve », ce dessin pour un projet d’industrie textile dans la région lyonnaise. Un ancien carton du début du XXe siècle, trouvé dans une vente aux enchères.
Il représente, vous l’avez reconnu, un hortensia, qui évoque pour certains d’entre nous un jardin ancien, un massif qui aurait toujours été là, avec ses grosses fleurs du rose au mauve et au bleu…Une ambiance de communion ou de mariage, aussi, avec des rubans de satin assortis…et pour moi, une maison de famille que je connais, au bord du Lac Léman, avec une allée impressionnante de massifs d’hortensias bleus, comme pour affirmer à la Bretagne qu’elle n’a pas l’exclusivité de ces fleurs bleues! Que de discussions sur la manière de préserver cette couleur particulière, quand la terre naturelle du lieu ne s’y prête pas!
Pour votre gouverne, le Guide Clause du Jardin précise que « le coloris bleu est obtenu, en partant de variétés roses, soit en cultivant celles- ci dans des sols schisteux très acides (terre d’Angers), soit en arrosant les plantes avec une solution de sulfate d’alumine pendant la végétation ». Ma grand’mère parlait aussi de clous rouillés qu’elle enfouissait au pied des hortensias…
Et puis, en brodeuse que je suis, je ne peux m’empêcher de chercher à représenter cette répétition de pétales, cet alignement de touches roses et mauves, cette profusion de points, tous pareils, à l’infini…. ce sera le point de noeud!
Le point de noeud, ou French Knot, est un classique en broderie.
Pour bien réussir votre point de noeud, enroulez le fil 3 fois (en moyenne) autour de l’aiguille, et surtout, accompagnez le noeud jusqu’en bas de l’aiguille avant de traverser la toile avec l’aiguille.
Oui je sais, vous appelez cela des « coudières ». Alors pour moi, les « coudières », ce sont les protections que vous portez quand vous faites du patin à roulettes.
En mercerie, on parle de « coudes » pour désigner ceci:
Il y en a en vrai cuir, en faux daim, en plastique, en tissu…
Les coudes que je vous propose icisont en imitation cuir et en imitation daim. Ils sont lavables et résistants dans le temps.
Souvent thermocollants, il s’agit de les appliquer sur la manche du pull à l’aide d’un fer à repasser (sans vapeur). A chaleur assez forte, posez un linge sec entre le coude et le fer, et ne bougez pas le fer pendant 5 à 10 secondes.
Attention de ne pas abîmer le pull!
Personnellement, je préfère coudre le coude, au point arrière. Utilisez un fil assez épais.
Un coude cousu tiendra en place plus longtemps.
A propos de place, vous avez bien sûr au préalable enfilé votre pull et vérifié l’emplacement des coudes en les épinglant?
Le bouton célibataire est le plus souvent utilisé pour les jeans: il est composé d’un bouton à pied et d’un clou, qu’il suffit d’emboîter l’un dans l’autre en enserrant le tissu entre les deux parties.
Ou bien vous avez assez de force pour le presser entre vos doigts, ou bien vous pouvez le mettre en place au moyen d’un coup de marteau (1 coup de marteau, pas 10 coups!)
C’est l’époque des fêtes et des mariages! Quoi de plus naturel que de porter – pour hommes ou femmes- une fleur à la boutonnière? Alors de deux choses l’une:
ou vous fabriquez vous- mêmes vos accessoires fleuris, à porter en broche, sur une robe ou une veste, sur un chapeau…
Il vous suffira d’une bande de tissu d’environ 1 mètre sur 8 cm, d’un fil à coudre assorti, d’une épingle à broche (si la fleur est destinée à être accrochée), et d’une rondelle de tissu pour le dessous de la fleur.
Pliez la bande de tissu en deux, et cousez le long du bord en points avant.
Froncez le tissu en tirant sur le fil. Enfilez un second fil à coudre, et commencez à coudre la fleur sur elle-même.
Travaillez sur l’envers de la fleur, et cousez le tissu en vous éloignant du centre de la fleur.
Terminez la fleur en collant (ou cousant) un support de broche sur l’envers de la fleur.
…et arborez fièrement votre rose à la boutonnière !